Je vais bien ne t'en fais pas.
Hé ben les petits chats, y'en a qui font l'inquiétude! Merci pour vos petits mots et mails qui me rassurent (ouf, vous m'aimez, ouf, j'existe) et avec mon bon coeur que j'ai, au fond, je viens vous donner des nouvelles pour que plus tu t'inquiètes.
C'est pas que je ne pense pas à vous (oh non alors) mais comment vous dire... il y a cette flemme intense qui me tombe dessus quand je finis une journée de boulot, cette flemme contre laquelle j'ai décidé de ne pas lutter parce que le mois de juin, quand on est instit, c'est le parcours du combattant. Entre les bulletins à remplir, la fête scolaire, les commandes pour la rentrée, le cadeau de fête des pères, les nains épuisés et donc hystériques, les réunions pour la répartition des classes et les migraines..... hum, tu vois quoi.
Je considère les jours où je rentre du boulot sans migraine comme une bénédiction, et ces jours-là, j'ai juste envie de profiter du fait d'être en vie. Me poser, me laisser respirer et écouter pousser mes cheveux. Faire du thé, ouvrir grand les fenêtres, allumer une bougie, écouter le merle (ou les nains de la crèche du dessous hurler comme un seul homme en mode CGT/lutte ouvrière "les vélos! les vélos!" (je t'ai jamais dit que mes fenêtres donnaient sur la cour d'une crèche, crois-moi, c'est bonheur.... et c'est ouvert pendant toutes les vacances, tu comprends pourquoi j'aime la pluie en été?)
Bref, je m'autorise une certaine nonchalance, et c'est un doux euphémisme. Depuis le choc du résultat de mon irm, une grande tranquilité s'est installée en moi. Un calme, un apaisement. Et ça fait trois semaines que ça dure. Bien sûr, les jours où j'ai mal, j'y pense. Mais globalement je lâche prise et ça me fait du bien. Un jour après l'autre. Me focaliser sur tout ce qui va bien dans ma vie. Respirer. Sourire. Danser sur Marie Christine. Méditer. Être avec les gens que j'aime. Et boire du vin rouge le soir.
J'ai envie de te parler de mes nouvelles méditations sur Headspace et des livres que je lis en ce moment. Je me refais un thé (Ramène ta fraise, toujours, définitivement le thé du mois de juin...) et je prépare ça.
En attendant, love sur toi, petit poussin.