A quoi sert le genre?
Vazy t'as deux heures et si je te vois sortir ton smarteufone je te fous une bulle cash.
(et ouais, je suis comme ça moi, on m'appelle Cruella d'Enfer De La Mort qui fait Peur).
Nan, flippe pas, c'est bon, en fait je voulais juste te dire qu'hier j'étais allée à une conférence vachement bien avec entre autres conférencières Sandra B*oehringer, une fille qui était avec moi en fac de lettres (j'aime bien dire ça, ça fait de la valeur ajoutée à ma crédibilité intellectuelle qui manque tant à ce blog) et aussi Laurie L*aufer, prof et psychanalyste que j'ai découverte à cette occasion et dont j'ai vraiment kiffé l'humour pince sans rire ET le look. (Cheveux gris parfaitement assumés + look "c'est moi la patronne", les femmes un peu "viriles" j'ai toujours trouvé ça siouper sexy).
Bref, cette conférence était intitulée "A quoi sert le genre? ", (comme prévu, personne n'a répondu...) et il y a dans ces conversations deux-trois choses qui m'ont interpelée et dans lesquelles je n'entrerai pas en détail ici parce que vois-tu il est 20h01 et que je ne sais toujours pas ce que je fais demain ni toute la semaine avec mes nabominables, et qu'il est hors de question que j'y passe ma soirée vu que je veux avancer dans mon bouquin.
MAIS, je ne vais pas te laisser sans rien, puisque je te mettrai en fin d'article le texte dont Sandra a lu un extrait, que je ne connaissais pas et que je trouve très pertinent et percutant.
Ca me fait toujours un bien fou d'écouter des femmes aussi brillantes, féministes convaincues et engagées, homosexuelles assumées (je parle des deux que j'ai citées plus haut) et qui se battent pour essayer de faire avancer les choses et les mentalités. En ce qui me concerne, ces filles là me donnent vraiment envie d'oser, encore plus. Oser m'assumer, m'affirmer, dans ces mêmes catégories, (encore plus que je ne le fais déjà), oser croire davantage en moi, oser être forte, présente, rayonnante.
Être une femme forte, une femme qui ose, qui dit ce qu'elle pense. Avec encore plus d'assurance. Et la plus grande liberté possible.
(ça pourrait être ma super résolution 2015 et + si aff, ça.)
Alors voici le texte en question. Je te laisse réfléchir. T'as toute la nuit si tu veux.
Un homme à femmes : c'est un séducteur
Une femme à hommes : c'est une pute
Un entraineur : c'est un homme qui entraïne une équipe sportive
Une entraineuse : c'est une pute
Un professionnel : c'est un sportif de haut niveau
Une professionnelle : c'est une pute
Un coureur : c'est un homme qui est bon joggeur
Une coureuse : c'est une pute
Un rouleur : c'est un grand cycliste
Une roulure : c'est une pute
Un turfer : c'est un homme qui prend les paris
Une turfeuse : c'est une pute
Un gagnant : c'est un homme qui réussit
Une gagnante : c'est une pute qui rapporte
Un masseur : c'est un kiné
Une masseuse : c'est une pute
Un abatteur : c'est un homme qui fait un dur métier
Une abatteuse : c'est une pute qui turbine
Un homme qui fait le trottoir : c'est un paveur
Une femme qui fait le trottoir : c'est une pute
Un courtisan : c'est un homme qui est proche du Roi
Une courtisane : c'est une pute
Un gars : c'est un jeune homme
Une garce : c'est une pute
Un péripatéticien : c'est un homme partisan de la doctrine d'Aristote
Une péripatéticienne : c'est une pute
Un homme public : c'est un homme connu
Une femme publique : c'est une pute
Un homme de petite vertu : cela ne se dit pas, sauf pour les avocats
Une femme de petite vertu : c'est une pute
Un homme facile : c'est un homme agréable à vivre
Une femme facile : c'est une pute
Un homme sans moralité : c'est un politicien
Une femme sans moralité : c'est une pute...
A méditer.
Et si tu veux aller plus loin:
PS: et si tu jettes un oeil à la vidéo, tu comprendras pourquoi je suis rassurée de ne pas être la seule à faire des plaques quand je dois prendre la parole toute seule en public. :)