Summer moumoute
Avertissement: l'article d'aujourd'hui et le prochain seront des articles intellectuellement engagés. En sortant d'ici il te faudra aller lire des choses légères et bissextiles pour décompresser un peu. Te voilà prévenue.
Ca fait longtemps qu'on a pas causé moumoute, toi et moi. En cette fin d'été, avec le soleil et l'eau salée en quantités mélo-dramatiques, je me devais, par respect pour mon pays qu'il s'appelle la France, de te donner des nouvelles de ma chevelure de hyène famélique. Nous aborderons cette étude sous 3 angles forts: la blondeur maléfique, l'épaisseur exponentielle et les cheveux blancs hashtag youpie. Si tu es en désaccord avec mon plan, envoie "désaccord" au 36.37.
1. La blondeur maléfique.
Force est de constater qu'une semaine à la mer aura suffi à me restituer ma blondeur juvénile en dépit d'un âge de plus en plus définitif. Pourtant je te jure je fais pas la camomille dans les cheveux, juste j'étais dans l'eau tous les matins et je faisais sécher ma moumoute dehors.
Inutile de te rappeler que mes cheveux n'ont plus vu l'ombre d'une coloration depuis 7 ans et que tout cela est donc 100% natchurel.
Oskour safépeur. Que vais-je devenir avec toute cette blondeur, je me le demande.
2. L'épaisseur exponentielle:
Quand j'ai recoupé court en décembre, ma coiffeuse avait dégradé à mort. Et quand tu fais repousser après, le dégradé c'est la misère. Surtout chez moi qui ai le bulbe naturellement hyper épais. Quand je passais ma main dans mes cheveux y'avait plus rien. Et quand toute ton intelligence elle est dans ta crinière, tu flippes que tu reçois la pénurie. Ouf qu'avec mes multiples bains d'huile tout l'été (si c'est pas le bain d'huile c'est le sérum à l'huile d'argan sur les pointes entre deux shampooings), mes cheveux ont repris figure humaine et j'ai retrouvé ma touffe légendaire. Alleluia.
Y'a encore les différences de longueurs mais on voit quand même qu'il y a à nouveau de la matchière. Et sur cette photo mes cheveux étaient entrain de sécher à l'air libre en free lance après le shampooing. Si je passe un coup de brosse ou de sèche cheveux, l'épaisseur double. (C'est pour ça j'utilise jamais de sèche cheveux, sauf quand j'ai la tuberculose à Noël, sinon les gens ils ont peur de mon volume capillaire.) Mais sérieux, si tu peux mettre de temps en temps de l'huile d'argan ou de coco dans tes cheveux, tu verras comme ils vont reçouar la douceur et la gentillesse. En ce moment mes cheveux sont tellement doux et multidirectionnels que des fois dans la rue des femmes que je connais pas me demandent si elles peuvent se rouler dans mes cheveux. Des fois je dis oui des fois je dis non, ça dépend. Les brunes aux cheveux courts je dis oui dans 99,9% des cas. (Si tu es blonde et que tu souhaites te rouler dans mes cheveux, sors ton chéquier y'a peut-être moyen de s'arranger.)
3. Les cheveux blancs hashtag youpie
Hashtag youpie parce que tu sais que moi les cheveux blancs je kiffe, que je milite activement dans la presse intello (= ici) pour qu'on laisse les femmes vivre en paix avec leurs cheveux blancs, leur ventre et leurs poils et que ce qui était à la base une expérience in vitro (j'arrête de me colorier la tête et on verra de quoi j'ai l'hair (ah ah) est entrain de se transformer en véritable kif. Un kif à la fois en terme d'estime de soi et de bienveillance (= apprendre à se trouver belle au naturel en disant phüque les normes) et aussi parce que je trouve que mes mèches blanches me donnent un petit twist super intéressant. Surtout que comme mes cheveux ont bien poussé, mes cheveux blancs sont de plus en plus présents, surtout devant.
(je penche la tête pour avoir l'air douce et à l'écoute)
Voilà, 7 ans sans coloration et je trouve que les cheveux blancs c'est toujours aussi cool. Et sérieux ça me donnerait presque un petit air un peu angélique (marquise des hanches). D'ailleurs j'avais dit que pour la rentrée je recouperais tout histoire d'avoir une coupe un peu badass fuck the system ben pour l'instant je vais garder encore un peu mes cheveux histoire de jouer avec cette mèche blanche et de voir comment je peux la mettre en valeur. Ca s'appelle le stayle, bébé. Continue à m'aimer quand même steuplaît même si parfois mon génie visionnaire te fait peur.
PS: Tu auras peut-être remarqué que notre modèle tchétchène sous-payé porte le même marcel bleu marine sur toutes les photos. Tu sais ici on n'a pas beaucoup la richesse du vêtement parce que le manger il coûte tresher. Nan je déconne, tout cela te sera expliqué dans notre point facheune de demain. (Article intellectuellement engagé numéro 2)
Stay tuned.